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aperturen. f. PHON Ouverture du canal buccal pendant l'émission phonique.⇒APERTURE, subst. fém.LING. ,,Écartement des organes au point d'articulation d'un phonème pendant la tenue.`` (F. DE SAUSSURE, Cours de ling. gén., 1916, p. 71). Degrés d'aperture :• Il ne faut pas confondre les mouvements fermants et ouvrants que nécessite l'émission des sons avec les diverses apertures de ces sons eux-mêmes. N'importe quel phonème peut être aussi bien implosif qu'explosif;...F. DE SAUSSURE, Cours de ling. gén., 1916, p. 81.PRONONC. :[
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ÉTYMOL. ET HIST. — 1er tiers XIVe s. fig. « ouverture d'esprit, intelligence » (Fab. d'Ovide, Ars., 5069, f° 127b ds GDF. : Biblis, se l'estoire ne ment, Ama son frere outre mesure, Mais tant a poi d'aperteure Que n'i entent a mauvaistié), attest. isolée; 1556 au propre « ouverture » (LE BLANC, trad. de CARDAN, 53 r° ds HUG. : Et seroit merveille que tant grande masse de terre fut ouverte d'une aperture, en sorte que si elle estoit ouverte, l'univers tomberoit), attest. isolée; d'où l'accept. ling., supra.Empr. au lat. apertura « ouverture », attesté dep. Vitruve comme terme d'archit. ds TLL s.v.STAT. — Fréq. abs. littér. :1.BBG. — MAR. Lex. 1933. — MAR. Lex. 1961 [1951]. — SPRINGH. 1962. — VACHEK 1960.aperture [apɛʀtyʀ] n. f.ÉTYM. 1916; « ouverture », archit., 1556; « intelligence », XIVe; lat. apertura, de aperire « ouvrir ».❖1 Phonét. Écartement des organes au point d'articulation d'un phonème pendant la tenue. || Degrés d'aperture.0 Quelle que soit la place de l'articulation, elle présente toujours une certaine aperture, c'est-à-dire un certain degré d'ouverture entre deux limites extrêmes qui sont : l'occlusion complète et l'ouverture maximale.F. de Saussure, Cours de linguistique générale, p. 70.2 Zool. Orifice des zoécies ou zoïdes.♦ Bot. Ouverture (du bouton de la fleur). ⇒ Anthèse (cit.).
Encyclopédie Universelle. 2012.